Les Inattendus : Un premier marqueur fort
Face à un secteur sévèrement touché par la crise du Covid-19 (annulations d’événements, absence de cachets pour les intermittents, difficultés des compagnies et structures…), Christophe Dupin et la majorité d’Emmanuel Denis ont souhaité proposer un événement dès l’été. Celui-ci avait été inscrit dans le programme électoral du 2e tour. Aussitôt élu, Christophe Dupin s’est donc employé avec les services de la ville a monté rapidement l’événement en question qui prend comme nom « Les Inattendus ».
Adjoint à la culture et à l’éducation populaire
Ce n’est pas un festival en tant que tel, mais une
succession d’événements culturels » explique l’adjoint à la culture
qui se satisfait d’avoir relevé le défi et pu dépasser les contraintes :
organiser le tout en 15 jours, répondre aux problématiques techniques et
logistiques mais aussi celles sanitaires. En cet été 2020, l’organisation d’un
tel événement relève en effet d’une incertitude totale, l’annulation de
l’édition de septembre d’Aucard de Tours ce mardi, en étant un nouveau symbole.
« Les Inattendus » prendront la forme de multiples événements
entre le 31 juillet et le 30 août, les week-ends. Cela débutera le dernier jour
de juillet au 37° Parallèle à Tours-Nord, puis par de petits spectacles sur les
marchés de la ville, dans les rues, les places publiques, les parcs et jardins…
Le tout entièrement gratuit. Pour la programmation composée de musique de rue,
théâtre d’intervention, danse, lectures, musiques anciennes…, la ville de Tours
a cherché à faire dans le local, avec uniquement (ou quasiment) des artistes et
compagnies issues du Val de Loire.
Avec un budget global de 150 000 euros, « Les
Inattendus » (qui sont soutenus par ailleurs par Tours Métropole) ont
aussi pour ambition de permettre aux habitants de profiter de leur ville, leur
faire redécouvrir et plus largement de les associer à la démarche.
Adjoint à la culture et à l’éducation populaire
Cette volonté d’associer les habitants, on la retrouve dans la nomination complète de la délégation de Christophe Dupin : « adjoint à la culture et à l’éducation populaire », un point auquel il se montre particulièrement attaché. « La place de l’art et des artistes doit être repensée afin de remettre plus de liens avec les habitants » prône-t-il en insistant sur le fait que « les habitants doivent participer au droit d’expression artistique, il faut que nous fassions vivre les droits culturels de chacun. »
Christophe Dupin explique ainsi vouloir s’interroger (et
interroger) sur le rapport des habitants avec la culture et ce dans tous les
quartiers. Au cours du mandat, il fixe ainsi un objectif de 100 projets
artistiques nés avec les écoles maternelles et primaires de la ville. Un
programme qu’il veut mettre en place à partir de septembre 2021, le temps de
discuter avec l’Education Nationale et les enseignants.
Son fil rouge du mandat est donc l’implication des habitants
dans les projets culturels. A l’inverse, il refuse une politique culturelle
tournée vers les grands événements. « J’ai une autre vision
culturelle, je pense que la culture doit rayonner autrement » dit-il
en citant en mauvais exemples les fêtes martiniennes ou encore le festival du
cirque de la Métropole. « Le côté positif c’est que cela a fait venir
des enfants gratuitement, mais cela reste un mauvais exemple car c’est un
événement hors-sol acheté tout fait, clés en main. Moi j’ai envie de
défendre les projets qui associent les habitants et les artistes. »
Suite de l'article sur 37degres. Source https://www.37degres-mag.fr/a-la-une/christophe-dupin-adjoint-a-la-culture-de-tours-il-faut-associer-les-habitants-et-les-artistes/
L’œil, d’art danse culture sur la culture à Tours, depuis la prise de fonction de Christophe Dupin adjoint à la culture, il y a un frémissement, qui reste aujourd'hui trop faible, pour parler d'un renouveau culturel pour la ville de Tours. La culture ce n'est pas que la Street culture, pour satisfaire les badauds qui déambulent sur les trottoirs de la ville. La culture avec l'implication des habitants peut devenir une soupe populaire sans saveur. Quel projet culturel pour faire rayonner la ville de Tours au-delà de nos frontières. Le mot populaire est souvent dans la bouche de Christophe Dupin, faut-il y voir un retour vers une culture de masse, au détriment d'une culture dite élitiste et intellectuelle, nécessaire pour encourager des vocations chez les jeunes, dans des domaines comme la littérature, le cinéma, le théâtre,la danse, l'opéra ,la musique,etc. By gr@37