Les danseurs
de l’Opéra de Paris (Garnier et Bastille) partent actuellement à la retraite à
42 ans compte tenu de la « pénibilité » de leur métier, des risques
de blessure et du fait que la majorité des danseurs peut difficilement
continuer à danser les grands ballets au-delà de cet âge avec le même niveau
d’excellence.
L’Opéra et
la Comédie-Française sont les seules institutions culturelles concernées par la
réforme du gouvernement. Le régime spécial de l’Opéra date de 1698, sous Louis
XIV.
De nouvelles
concertations en janvier
A quelques
heures de Noël le 24 décembre, des danseuses du corps de ballet de l’Opéra
ont exécuté des tableaux du Lac des cygnes sur le parvis de Garnier,
accompagnées de l’orchestre symphonique, pour dénoncer une réforme qui selon
elles « met en danger » leur métier.
Dans le
courrier à leur directeur, le gouvernement propose par
ailleurs d’élaborer « un dispositif de reconversion professionnelle »
pour les quelques danseurs (6 par an en moyenne sur les 5 dernières années) qui
s’arrêteront chaque année.
Dans ce
courrier, ainsi que dans un autre envoyé à la Comédie française, le
gouvernement invite les directeurs des deux institutions à mener avec lui des
concertations pour la mise en œuvre de la réforme, à partir du début de l’année
prochaine jusqu’à l’automne 2020. Le fruit de ces travaux sera intégré dans les
textes d’application de la loi.