Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Une cellule psychologique mise en place
Les faits se sont déroulés mi-mars dans les murs de la
prestigieuse école, vivier du Ballet de l’Opéra, qui accueille des élèves –
communément appelés « les petits rats » – de 8 à 17 ans à
Nanterre, banlieue parisienne. L’école a un internat.
« Le 17 mars, deux adolescents ont demandé à voir la
directrice de l’école pour lui révéler avoir subi des attouchements de la part
d’un membre de l’encadrement », a détaillé l’Opéra de Paris, joint par
l’AFP. La directrice a alors demandé aux adolescents de déposer plainte. En
garde à vue, le surveillant aurait reconnu les faits, selon
« Marianne ».
Une cellule psychologique a été mise en place au sein de
l’établissement le lendemain de la divulgation des faits présumés, indique
l’Opéra de Paris, qui précise que l’établissement s’est porté partie civile.
L’enquête a été confiée à la sûreté territoriale des
Hauts-de-Seine.
https://www.nouvelobs.com/societe/20210426.OBS43317/un-surveillant-de-l-ecole-de-danse-de-l-opera-de-paris-mis-en-examen-pour-des-attouchements-sur-mineurs.html
Opéra de Paris : Deux élèves de l’école de danse victimes
d’agressions sexuelles
https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/un-predateur-sexuel-a-lecole-de-lopera-de-paris
De la Révolution à la troisième République
En 1784, un second décret de Louis XVI allonge la durée des
cours et crée une classe spécifique pour les enfants de moins de douze ans. Il
est en effet préférable de recruter les élèves très jeunes, vierges de toute
formation et, par conséquent, de tout défaut à corriger. Par la suite, la
Révolution et l’Empire ne remettent pas en cause l’école et en affinent le fonctionnement
par une série de règlements successifs. En particulier, par souci
d’impartialité et pour éviter de possibles protections, on forme un jury issu
de la troupe, souverain lors de l’examen de passage d’une classe à l’autre
ainsi que pour l’engagement au sein de l’Opéra.
L’enseignement se fait alors en trois étapes, une classe élémentaire jusqu’à
treize ans, la classe supérieure jusqu’à seize ans, puis, pour quelques-uns, la
« classe particulière pour être perfectionné », préfigurant la
« classe de perfectionnement » que Marie Taglioni parviendra à mettre en place
sous la troisième République. Les élèves ne peuvent pas demeurer dans la classe
supérieure plus d’un an, et pas plus de deux dans la classe « particulière »
qui précède leurs débuts. Ils ne doivent pas rester à l’École au-delà de leurs
dix-huit ans, âge où il faut au plus tard commencer sa carrière ; il peut
arriver qu’ils soient exclus, les maîtres ayant ordre de jouer de cette mesure
pour « maintenir (chez les élèves) plus de zèle et d’émulation », deux des
valeurs chères à Napoléon. Pour les mêmes raisons, on introduit aussi les
classements, toujours en vigueur aujourd’hui, tout comme la limite d’âge en
Première division, encore fixée à dix-huit ans, et les jurys d’examens.
suite de l'article sur le site de l'école de l'opéra de Paris