Une première biennale ce n’est pas chose facile à organiser pour des personnes qui ne sont pas des professionnels de la culture. J’ai pu échanger avec le président d’ART+, les sentiers de l’art, Jean-Pierre Chamauret, un homme passionné...
Après cette première approche il y a les points qui clochent.
Mettre la culture et l’art à la portée du plus grand nombre,
la rendre accessible, cela est louable Attention toutefois à ne pas faire en
sorte que cela devienne le bazar du coin, l’art mérite que l’on porte une
attention particulière à sa diffusion à
son accessibilité, pour créer des vocations pour les jeunes générations. Parfois
on parle d’un certain élitisme, qui
mérite de l’être parfois.
Aujourd’hui dans notre société on voudrait tout vulgariser, tout niveler vers le bas. Que restera t-il après, une médiocrité intellectuelle. Combien d’heures de travail et de création pour une œuvre d’art.
La Joconde n’est-t-elle
pas l’exemple. L’artiste léonard de Vinci, il a retravaillé le portrait de Mona Lisa pendant de longues périodes dans son atelier, à la recherche de la
perfection, pour en faire un chef d’œuvre que le monde admire aujourd’hui au Louvre. Léonard
de Vinci, ne visait que l’excellence, prenons exemple sur ces grands artistes,
ne vulgarisons pas l’art comme au
supermarché du coin. Les vocations naissent de l’excellence à se surpasser.
Pour cela n’éteignons pas le rêve, sublimons le !
Était-ce vraiment une biennale ou une foire à l’art champêtre !
Il n’y avait pas de thème pour cette biennale,
un nombre d’artistes, 75 d’après
l’organisation, avec la mauvaise qualité
de présentation des œuvres des artistes
dans ces stands.
Après lecture du livret de présentation de la
biennale ART+ , on peut s’attendre à découvrir des artistes et des œuvres, qui nous
transportent dans leurs univers, sur ce point il n’y a pas de déception l’art
est bien au rendez-vous et les artistes aussi. Un beau livret pour des stands
aussi moches, ils auraient mérité le même soin qui a été apporté au livret.
la structure d’accueil pour les artistes et les œuvres se doivent d’être à la hauteur de l'événement.
Que les organisateurs réfléchissent à un thème pour la prochaine biennale...
photo by art danse culture www.bruno-lemee.com
Bruno Lemée et ses sculptures originales, il déroule un fil sur la structure de ses œuvres, il enveloppe ses créations d’une seconde peau torsadée.
Une artiste, peintre, sculptrice, Laurence Dréano, une artiste, déjà bien installée dans son univers, le féminisme est dans chacune de ses œuvres, la sensibilité, la simplicité dans la complexité…Un art joyeux et pétillant. www.laurencedreano.com
le duo Grôm, Fanfan, ces deux-là, ont une imagination loufoque, leurs œuvres auront peut-être du mal à rentrer dans votre Salon, une chose est sûre, elles ne vous laisseront pas sans quelques émotions. Avec ce duo d’artistes, on rentre de suite dans leur univers créatif, insolite, surréaliste, envoutant, sont-ils déjà les nouveau habitants de Mars, cette planète vierge, on peut leur faire confiance, ils peuvent la coloniser avec leurs œuvres, qui ne craindront pas le mal de l’espace, là sur terre ils ont déjà la tête dans les nuages, quel talent, bravo les artistes.
Art Danse Culture by Georges Ratineau
