JOEL SAGET / AFP
BD : le festival d’Angoulême annule l’exposition de
Bastien Vivès après des « menaces »
« Des menaces physiques ont été proférées vis-à-vis de
Bastien Vivès. Il n’est dès lors pas possible pour l’événement d’envisager que
sa programmation puisse faire peser de tels risques sur un auteur et,
potentiellement, dans quelques semaines, sur ses festivaliers », a écrit
la direction du Festival dans un communiqué.
L’annonce de cette exposition lors du festival, du 26 au 29 janvier, avait suscité un tollé dans le monde de la bande dessinée, mais pas seulement, comme Le HuffPost l’expliquait ici. Bastien Vivès est accusé de promouvoir l’inceste et la pédocriminalité dans un pan de ses travaux. Dans la BD Petit Paul, parue en 2018, un petit garçon doté d’un pénis proéminent est régulièrement violé par des adultes.
« Il revient à l« Il revient à la loi de tracer les
frontières »
Mais « des faits nouveaux ont radicalement changé la
nature de cette situation et imposent dorénavant au Festival la nécessité
d’annuler cette exposition », a écrit la direction. Celle-ci a déploré
que « des intimidations apparaissent à l’encontre de membres de
l’équipe du Festival ».
Elle a aussi apporté son soutien à Bastien Vivès, auteur de 38 ans qui a rencontré le succès avec une œuvre variée, dont des BD pornographiques avec des personnages mineurs (« Petit Paul »), mais aussi des romans graphiques sophistiqués (« Une soeur », « Polina »),
des « mangas à la française » (série « Lastman ») ou encore la reprise du personnage de Corto Maltese (« Océan noir »,« Le Festival considère que l’œuvre de Bastien Vivès, dans son ensemble, relève de la liberté d’expression et qu’il revient à la loi de tracer les frontières dans ce domaine et à la justice de les faire respecter », a souligné le FIBD.
La personnalité de Bastien Vivès est également
controversée à cause de prises de position provocantes ou d’attaques virulentes
contre une dessinatrice féministe, Emma.
Photo source réseaux sociaux.
Mardi soir, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, interrogée par Le Parisien, avait estimé que « certains propos » passés de Bastien Vivès n’étaient « pas acceptables ». « Je comprends l’émoi, parce que ce sont des sujets graves », ajoutait-elle, tout en sous-entendant être favorable à la tenue de l’exposition.
Source article le huffinggtonpost,les photos sont d'une autre source instagram...
L’exposition de Bastien Vivès annulée par le Festival de la BD
d’Angoulême pour raisons de « sécurité »
La direction a pris cette décision après une polémique autour du dessinateur, accusé de défendre la pédopornographie.
Source article le monde
Stop à la censure artistique
voilà le dessin dans la BD, qui attise tous les censeurs, franchement y voir de la pédopornographie, il faut avoir l'esprit tordu, c'est de l'art, on n'attaque pas l'expression artistique au motif , que les enfants seraient en danger suite à cette BD. Je pense que les enfants sont plus en danger à l'intérieur de certaines familles, qui prônent à tout bout de champ la vertu et la censure, qui pratique le prosélytisme, ou l'inceste sous la couette familiale !
Les censeurs sont de retour, un film qui parle de religion, subit les attaquent des catholiques, Charlie Hebdo à payer le prix fort pour la liberté d’expression. Le féminisme activiste stérilise tout débat ou contradiction, certaines associations musellent toutes critiques, les artistes ne peuvent plus faire une blague, sur une personne, juive, catholique, musulman, noire, LGBT, handicapée, les femmes, etc. Samuel Paty, décapité pour avoir enseigné la liberté d'expression dans un établissement scolaire de la république française laïque.
L’art est attaqué par les écologistes. les dessinateurs de BD,
sont attaqués par des activistes à l’idéologie puritaine, qui voient le mal
partout,
Quand on attaque l’art, on attaque la liberté de création, on attaque la liberté d’expression, la liberté d’être libre d’exprimer son art. En s’attaquant à un artiste on s’attaque à tout un peuple à sa culture.
La censure aujourd’hui est un retour à l’ordre moral, Facebook pratique aussi la censure. la censure est l’expression d'une société qui se déconstruit au détriment du vivre ensemble . Tout cela s'apparente au mouvement religieux des siècles passés, d’une société qui veut que tout devienne parfais et sous contrôle, que rien ne dépasse. Les inquisiteurs et inquisitrices renaissent de leur cendre,. Plus la société se modernise par les nouvelles technologies et plus elle devient sous contrôle et perd ainsi chaque jours sa liberté, elle s'étouffe elle même.
Ceux qui croient, quand interdisant des dessins, on va
combattre l’inceste, la pédocriminalité se trompent, ils attisent
les haines ces censeurs, qui ne servent en aucun cas la cause de leur combat légitime.
By ART DANSE CULTURE Georges RATINEAU
La BD, petit Paul,quelques explications complementaires
Description
Présentation de l'éditeur
La nature l'a gâté. Mais elle ne lui falnit pas de cadeau.
Petit Paul vit à la campagne avec son père et sa sœur Magalie. Et il est ce qu’on pourrait appeler un enfant précoce. Bien qu’il ne soit pas encore en âge de penser à la chose, le voici doté d’un formidable attribut difficile à dissimuler et qui déclenche chez les chastes femmes de son entourage les plus violentes des pulsions. À la ferme familiale, chez ses amis ou en classe, notre pauvre petit paysan se retrouve ainsi propulsé, bien malgré lui, dans des situations aussi lubriques qu’absurdes et embarrassantes...
Bastien Vivès met à nouveau en scène les héros aussi candides que généreusement pourvus par la nature des Melons de la colère dans une série d’histoires courtes à l’humour débridé. L’auteur de Polina se nourrit des quiproquos pour coucher sur papier ses fantasmes les plus inavouables et prouve, une fois de plus, que son dessin épuré et virtuose lui permet tout.
Aussi immoral que réjouissant ; aussi cru que chaud, Petit Paul nous montre qu’il est parfois bon de rire, même si c’est mal.
Biographie de l'auteur
Bastien Vivès, né en 1984, est certainement l’un des auteurs les plus en vue de sa génération. Il connaît ses premiers succès sur internet (notamment sur le forum Catsuka) sous le pseudonyme de « Chanmax » avec le personnage de Poungi la racaille. En 2007, il publie son premier album, Elle(s), sous le label KSTR des éditions Casterman. Il reçoit en 2009 le Prix Révélation du festival d’Angoulême pour son album Le Goût du Chlore. En 2010 et 2011, il participe au feuilleton en ligne Les Autres Gens, scénarisé par Thomas Cadène, dont il dessine sept épisodes. Il signe également la trilogie Pour l’Empire avec Merwan. Il fait sensation en 2011 avec le roman graphique Polina, immense succès public et critique dont une adaptation cinématographique est signée par le chorégraphe Angelin Preljocaj. Il fait découvrir un autre versant de son travail en publiant Les Melons de la colère aux Requins marteaux (2011) ainsi que plusieurs ouvrages pour la collection Shampooing de Delcourt. Chez Aire Libre, il signe avec Ruppert et Mulot La Grande Odalisque (2012) et Olympia (2015). En 2013, il lance avec Michaël Sanlaville et Balak l’épopée Last Man qui compte aujourd’hui 10 tomes et plusieurs adaptations en série animée et jeu vidéo. En 2017, il publie Une sœur chez Casterman.
Actualité - news
Pédopornographie :
une association porte plainte contre le dessinateur de BD Bastien Vivès
Selon les informations de RMC révélées ce mardi
20 décembre, l'association Innocence en danger a déposé une plainte contre
l'auteur de bande dessinée Bastien Vivès pour « diffusion d’images
pédopornographiques » dans ses ouvrages.
Nouveau rebondissement dans l'affaire Bastien Vivès.
Après l’annulation de son exposition au festival d’Angoulême, le dessinateur de
BD fait désormais l’objet d’une plainte. Ce lundi 19 décembre,
l'association Innocence en danger a en effet déposé une plainte contre lui
ainsi que contre ses éditeurs pour diffusion d’images pédopornographiques,
incitation à la commission d’agressions sexuelles sur mineurs et diffusion à un
mineur de messages violents, selon une information de RMC, confirmée
par France Info.
source article Marianne, suite de l'article cliquez sur le lien
Art Danse Culture
L’association innocence en danger, à trouver là une cible en la personne d'un artiste. Défendre les enfants comme le prône cette association, ce n'est pas s'attaquer à la création artistique en la personne d'un artiste, qui aurait comme tort de promouvoir la pédocriminalité par des images à caractères pédopornographiques, comme le dénonce cette association. L’association innocence en danger se trompe de cible, Les dessins de cet artiste seraient un appel au viole des enfants. L’imaginaire de cette association déborde du réel, Défendre les enfants ce n'est pas interdire est attaqué en justice un artiste et l’art. Que l’association s'attaque à l'inceste dans les familles, une personne* sur dix en France, environ 6 millions* ( source observatoire de l'enfance..) aux réseaux de pédophiles, au travail des enfants 160 millions dans le monde (UNICEF 2021), à la maltraitance dans les familles...Espérons que les juges seront faire la part des choses, que les dessins ne sont qu'une représentation artistique, du travail d'un dessinateur, qui bouscule la représentation du monde réel.. Ce qui peut choquer certaines personnes, l'art choque parfois et remet en question l'ordre des choses ,n'est ce pas le but de toute création artistique que de surprendre. . .
cette plainte, n'a comme objectif de s'attaquer à l'art et non à la pédocriminalité, qui elle court toujours.
Cette association, s’est saisie de cette affaire, après les menaces physiques et le boycott de l’artiste du salon de la BD, d’Angoulême. Boycott sous la menace d’attaquer l’artiste.et après que les médias parlent de ce sujet. Un artiste qui se retrouve seul, devant un déferlement de haine et d’injures, de cela même qui nous parlent de respect, de danger, et de protection…Faisons confiance à la justice pour que les BD de cet artiste se retrouvent dans nos librairies
l'association, innocence en danger , qui fait certainement un travail nécessaire pour protéger les enfants des prédateurs sexuels. Elle marche là sur une ligne qui sort de son champ de protection des enfants. Le monde associatif est nécessaire pour défendre les intérêts de leurs adhérent.e.s et les missions inscrites dans leurs statuts en interne. cela ne fait pas du monde associatif, l'alpha et l'oméga d'une politique sociétale. ,Elles n'ont pas le monopole de la représentation de la société dans les combats qu'elles mènent. Une association ne peut s'octroyer les pouvoirs de faire pression sur un artiste par un dépôt de plainte et ainsi s'attaquer a la création de celui-ci. Dans les dictatures la censure est une arme pour faire taire toutes oppositions au pouvoir. Les associations ont un pouvoir ,attention a l'usage de celui-ci, qui ne doit devenir une arme de destruction de nos libertés, dans le respect de tous et toutes.
By Art Danse Culture.