Loin d’être complète. Même des événements programmés dans plusieurs mois, à l’image de l’édition 2021 du festival international du cirque de Monte-Carlo, initialement prévue en janvier, sont contraints d’annuler.
Même si la situation évolue au jour le jour, le protocole des mesures sanitaires est désormais connu de tous (masque, distanciation sociale...). À tel point qu’on s’interroge: le monde de la culture serait-il contaminé par une nouvelle épidémie, celle du “principe de précaution” qui pousserait les acteurs de l’industrie culturelle a préféré l’annulation plutôt que de revoir et adapter ses méthodes?
“On n’est pas dans un secteur où on appuie sur un interrupteur et ça redémarre”, explique Jean-Yves Mirski, président de la Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma, interrogé par Le HuffPost. “Je peux vous assurer qu’il y a une vraie envie d’y aller, une vraie bonne volonté de la part de tous”.
Sauf qu’en temps de crise sanitaire, une “bonne volonté” ne suffit pas. “Ceux qui sont capables d’appliquer le protocole sanitaire tentent de maintenir les spectacles, les tournages... Mais si ce n’est pas possible, il est hors de question de faire courir un risque aux artistes, aux techniciens, aux spectateurs”, poursuit celui qui réunit les organisations syndicales de quelque 300.000 salariés d’entreprises du spectacle vivant et enregistré en France.
“De graves conséquences financières”
Vivre avec de nouvelles contraintes Reste que le monde de la culture vit sur une temporalité particulière et longue. Les billets de certaines tournées sont parfois mis en vente deux ans auparavant; les répétitions de spectacles se préparent pendant des mois; il faut “une mécanique incroyable” pour que des acteurs soient disponibles au même moment pour un tournage ou un festival; ou pour réunir des troupes de cirque venues du monde entier dans une même ville. Et tant que la crise dure et évolue, la culture avance dans le noir.
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