L’homme d’affaires breton, François Pinault, va ouvrir son musée au public, le 22 mai prochain, dans la Bourse de commerce rénovée, au cœur de Paris. Un bel écrin pour une partie de sa collection d’art contemporain. Rencontre.
Ouverture,
l’exposition inaugurale, montre le travail de trente-six artistes sur près de
200 œuvres. Elle met en avant la figure humaine, confrontant vedettes
internationales et artistes prometteurs. L’entrée amène dans la rotonde
centrale avec, au centre, une sculpture qui paraît être du XVIe siècle…
Urs
Fischer. Il s’agit d’une copie en paraffine de L’enlèvement des sabines de Jean
de Bologne (1582), entourée de la statue d’un ami de l’artiste et de chaises,
toujours en cire. À l’ouverture, ce samedi 21 mai, les mèches seront allumées
et ces sculptures fragiles commenceront à se consumer rappelant « le caractère périssable des choses » , explique l’ex-ministre de la
culture Jean-Jacques Aillagon, conseiller de François Pinault.
David
Hammons. La galerie 2 est consacrée à cet
artiste afro-américain de 77 ans, très engagé dans la lutte pour les droits de
ses semblables. François Pinault a constitué, au fil des ans, le plus grand
ensemble au monde de ses œuvres. « Cette star
internationale n’avait encore jamais bénéficié d’une grande exposition en
Europe. »
Enfilade de galeries
Le premier étage est consacré à la
photo, avec Michel Journiac et ses 24 heures de la vie
d’une femme ordinaire (1974), ou encore l’Américaine Louise
Lawler pour Helms Amendment (1989), œuvre de
protestation politique, un « mur de la honte »…
À l’étage 2, une enfilade de galeries permet le tour du bâtiment, de personnage en personnage, au gré de l’inspiration des artistes. Ainsi, apparaissent les visages crus, colorés, fantomatiques de la Suisse Miriam Cahn. Et les massives têtes sculptées, déformées, de l’Allemand Thomas Schütte.
suite de l'article sur ouest france