Une parole qui attendait d’être libérée
Si ce mouvement prend autant d’ampleur aujourd’hui, il semblait aussi attendu. En septembre dernier, dans une enquête sur le sujet réalisée par le journaliste Matthieu Foucher sur Vice, on pouvait y lire cet appel de Jean-Baptiste, 26 ans: “J’ai envie que le #MeToo gay existe, qu’on se pose et qu’on parle de nos violences sexuelles, en dialogue avec les féministes tout en réfléchissant depuis nos propres vécus”.
Quelques semaines plus tôt, un témoignage, celui d’Aniss Hmaïd, venait rappeler que la parole des hommes à ce sujet était rare. Celui-ci, âgé alors de 46 ans, accusait dans le New York Times l’ex-adjoint à la maire de Paris Christophe Girard de viol. Classée sans suite depuis du fait de la prescription, cette affaire a aussi participé à une prise de conscience.
Si l’on y ajoute certaines affaires comme celle ayant éclaboussé l’acteur Kevin Spacey, un terreau fertile à un #MeTooGay commençait à voir le jour.
“Ce n’est pas le début de la prise de parole, qui a commencé ces deux dernières années, mais elle était prête à prendre cette ampleur”, note Sébastien Chauvin, auteur de “Sociologie de l’homosexualité”, contacté par Le HuffPost.
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autres liens d'information sur le sujet
https://www.vice.com/fr/article/bv84b5/a-la-recherche-du-metoo-gay
https://www.huffingtonpost.fr/entry/metoogay-pourquoi-la-vague-metoo-devait-aussi-atteindre-la-communaute-gay_fr_600a9d07c5b6f401aea36d2c?ncid=tweetlnkfrhpmg00000001
https://tetu.com/2021/01/22/metoogay-quand-les-internautes-brisent-le-tabou-des-violences-sexuelles-dans-la-communaute-gay